Printemps 2020. Le corps mutilé d’une femme est retrouvé sur un charnier celte dans une forêt du sud de la France. L’affaire est confiée à Ana Boyer, commandante de gendarmerie aux méthodes expéditives, trop, peut-être, et au lieutenant Noreydine Zidane, carré, trop, sûrement. Tandis que les pistes s’entremêlent dans le bassin minier de Gardanne, non loin de Marseille, les planètes s’alignent au-dessus de la Provence, évoquant le temps ancien des peurs, de la culpabilité et du mystère. Pour Ana, il est temps de retourner à la source bleue des sorcières de Gréasque, là où tout a commencé.
Dans ce roman policier qui mêle féminité et celtitude sur fond de pression immobilière, l’auteur, s’il reste dans un contexte totalement réaliste, respectant scrupuleusement le déroulement de l’enquête, ne se prive pas d’explorer nos peurs et nos contradictions tout en cherchant des raisons de croire en un monde meilleur.
Ancien légionnaire, installé depuis très longtemps dans la périphérie est de Marseille, Bruno Carpentier déroule son intrigue dans un secteur qu’il connaît sur le bout des doigts, entre Aubagne, Gardanne, Fuveau et Gréasque, épicentre de ce nouvel opus dans lequel apparaît le personnage d’Ana Boyer, appelé à devenir récurrent. Il avait auparavant déjà publié 3 romans policiers qui se déroulaient dans la même zone : La Crypte de Saint-Maximin, L’Écorcheur de Cadolive et Le Boucher de Malemort. Il est par ailleurs l’auteur d’autres ouvrages, dans des registres différents du roman policier.