Editions Alifbata
Palerme, 1149. Le géographe arabe Al Idrisi rédige, à la demande du roi Roger de Sicile, l’un des plus grands traités de géographie du Moyen Âge : La Géographie de l’Occident. Afin de mener à bien ce grand dessein, la cour entière est mobilisée : scribes, calligraphes, voyageurs et émissaires… Ainsi Paul de Balz, troubadour franc, et Aylan, calligraphe berbère, se lancent dans un périple qui, du mont Saint-Michel à Bejaïa, les mènera à observer les oeuvres artistiques et architecturales de leur époque ainsi que les coutumes et les bouleversements du monde médiéval sur les rives de la Méditerranée. Croisés et sorcières, marins et chevaliers côtoient dans ces planches la tapisserie de Bayeux, les fresques des cathédrales, les enluminures ou encore les peintures rupestres. Mais ce nouveau dessin d’un monde que Roger rêve érudit et pacifié n’est-il pas en train de se craqueler sous les coups des intrigues, au sein même de cette cour de Palerme où se mêlent cultures, peuples et religions?
Editions Chemin des Crêtes
Partez à la découverte des stades de football les plus originaux de la planète ! Du Groenland au sommet du Kilimanjaro, en passant par les Maldives, la Bolivie ou encore le Népal, découvrez 80 terrains de foot qui se distinguent par leur environnement naturel exceptionnel. À contre-pied du football business, ce livre est l’occasion de mettre en lumière l’histoire et la culture de certains clubs souvent peu médiatisés, mais aussi de revenir sur des moments forts et parfois oubliés de l’histoire du football. Grâce à la mise en avant d’initiatives locales et d’anecdotes insolites, ce livre constitue un formidable hommage au football amateur du monde entier.
L’auteur : Journaliste spécialisé dans le football, Vladimir Crescenzo collabore depuis de nombreuses années avec des médias de référence (France Football, Onze Mondial, Le Temps, Slate…) dans lesquels il publie reportages et enquêtes. Grâce à des sujets sociétaux, géopolitiques ou économiques, Vladimir aime raconter le sport le plus populaire de la planète avec un regard décalé.
Editions Elan Sud
Enseignante révoltée, Iris vient de démissionner et de quitter son compagnon. Elle espère trouver refuge dans sa maison de famille inoccupée, mais l’impasse des Lilas, où elle a grandi, couve de nombreux secrets. Trois voix s’entrecroisent, celles de Bruno, un adolescent aux mille questions, d’Amandine, une pétillante fillette en échec scolaire, et celle d’Iris amenée, malgré elle, à se mêler de la vie des voisins. Par leur singularité, leurs regards éclaireront peu à peu les énigmes de l’impasse. Une histoire de voisinage, mais aussi d’éducation, d’identité, de filiation.
Myriam Saligari Après des études de psychologie, l’auteure a enseigné pendant une vingtaine d’années en primaire, avant de devenir psychopédagogue dans l’Éducation nationale. Ses ouvrages, souvent primés, abordent différents thèmes universels comme le temps, le désir, l’art, ou des sujets de société. Ce dernier et sixième opus, chez Elan Sud, porte un regard sur l’éducation, thème qui lui tient à cœur.
Editions Elan Sud
En arrivant à Alès, dans les Cévennes, Lahcen laisse derrière lui son enfance marocaine. Il doit tout réapprendre dans l’urgence en gardant vivante la promesse faite à son grand-père le jour du départ. C’est la quête d’identité d’un enfant qui a cessé de rêver le jour où il a traversé la Méditerranée. Ce roman met en lumière les points communs entre deux peuples et leurs modes de vie dans les pays de montagne.
Un éclairage sur la société des années soixante et soixante-dix.
Ses romans abordent des univers différents, décrivant le monde sous de multiples facettes, tout en restant centrés sur un seul sujet : la condition humaine.
Avec son écriture poétique, imagée et concise, possédant le sens du rythme, il alterne romans classiques et contes pour enfants.
L’auteur participe à de nombreuses rencontres et anime des ateliers d’écriture pour adultes et enfants, souvent dans les quartiers prioritaires.
Editions Elan Sud
Avril 1961, la République bascule. Des militaires partisans de l’Algérie française renversent le pouvoir et le général de Gaulle est démis de ses fonctions.
Dans ce monde marqué par la répression, le lycéen Michel Weber se lie d’amitié avec son voisin Maxime Wedkind, fils de cinéaste. Celui-ci lui fera découvrir un monde inconnu à travers le film que son père est en train de tourner : Le Petit Tambour d’Arcole.
Mais la révolte gronde, un groupe de jeunes tente d’éveiller les consciences. Maxime, pris dans la tourmente, disparaît et Michel n’a de cesse de le retrouver.
Un roman uchronique sur la fin de l’adolescence et l’engagement politique.
Enseignant, puis responsable des ressources humaines dans de grandes institutions publiques, il vit à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône.
Auteur d’ouvrages scolaires en sciences économiques et sociales, il a publié cinq romans chez Elan sud, dont trois dans la collection élan noir, ainsi qu’un recueil de nouvelles.
Editions Elan Sud
« “Le roman n’a pas à dire la vérité, il peut bien plus que cela” (Serge Joncour). Si je continue à écrire, c’est peut-être parce que j’ai la folie de croire à cette phrase. » C’est ce que dit Olivier, écrivain, à un journaliste le jour de son retour à Corrèze lors d’une soirée en son honneur. Pour écrire son prochain roman, une autofiction, il est venu chercher la vérité sur un drame qui a touché la région dans laquelle il a grandi, mais un passé peut en cacher un autre…
De secrets intimes en révélations inattendues, ce roman s’inscrit au cœur d’une actualité brûlante. Face à un quotidien où la souffrance liée à la maltraitance s’invite trop souvent dans la société, le désir de vivre libre et celui d’aimer seraient-ils notre seule consolation ?
Un hymne à la nature teinté de tendresse, d’humour parfois, dans lequel chacun de nous retrouvera un peu de son enfance.
Romancier et auteur de pièces de théâtre, passionné de littérature, Jean-Philippe Chabrillangeas trouve son inspiration dans les réalités de notre quotidien. Infirmier dans les quartiers est de Marseille, il se ressource en mer par la pratique de la voile.
Editions Le Souffle d ‘or
Vous ressentez le besoin de vous dévouer et d’aider les autres ? Mais vous pouvez parfois vous sentir épuisé à force d’être exposé de façon répétée à la détresse d’autrui ?
La psychologue Annick Taquet-Assoignons s’est intéressée pendant la crise sanitaire à toutes ces personnes qui « sauvent » : les soignants, les proches aidants, ainsi que tous ceux qui ont développé une gentillesse et un altruisme sans égal depuis leur plus tendre enfance. À l’aide de témoignages et de cas cliniques, elle entreprend un tour d’horizon du syndrome du « sauveur », pour repérer ses zones de fragilités, prévenir les risques de tenir ce rôle à l’excès, et ainsi retrouver l’harmonie à laquelle chacun aspire.
Elle propose un circuit comprenant des exercices ainsi que des points de repères et des clés pour faciliter les moments d’introspection, afin de se ressourcer et de donner à l’autre sans s’épuiser. L’auteure ouvre ainsi des pistes de réflexion pour traverser cette expérience de changement, et maintenir un sens à son rôle de « sauveur » en y trouvant la promesse d’une vie riche et renouvelée.
Annick Taquet-Assoignons est psychologue clinicienne. Elle a exercé à l’Institut Jules Bordet, centre anti-cancéreux à Bruxelles, puis a participé à la mise en place de réseaux de cancérologie et de soins de support dans des services d’oncologie en France. Elle enseigne dans plusieurs IFSI et IFAS et anime des groupes de paroles destinés aux soignants, aux patients et à leurs proches. Elle donne de nombreuses conférences en Belgique, en France et en Suisse. Elle a publié des articles dans différentes revues, ainsi que deux ouvrages : Le soignant malade. Approche psychologique et paroles de professionnels (2018, Éditions Séli Arslan) et J’ai mal…Je vieillis ? (2021, Éditions Maïa). Elle vit dans le Var
Editions Hors d’atteinte
Ce deuxième tome revient sur les philosophes des Lumières, qui ont contribué activement à l’élaboration de ce courant ; mais aussi sur l’influence que la Révolution française a exercée sur les femmes écrivaines, qui y ont participé – avec Olympe de Gouges, Anne-Marie Jodin ou Manon Roland. Jusqu’à la fin de la Ire République, c’est le roman qui sera majoritairement associé aux femmes ; puis la littérature jeunesse triomphe avec Sophie de Ségur. Le roman conquiert ses lettres de noblesse avec Germaine de Staël ou George Sand, puis les communardes de reprendre le flambeau, avec André Léo, Louise Michel ou Flora Tristan, qui se frottent aussi au journalisme. Enfin, le courant qu’on appelle « le temps des Modernes », jusqu’à la Première Guerre Mondiale, comporte par exemple Marguerite Audoux.
Editions Hors d’atteinte
Des meufs comme moi sont des ovnis et tout le monde me le montre sans cesse. J’absorbe toutes les violences quotidiennes, j’encaisse les petits regards, les incompréhensions. Je prends sur moi. J’avale. La frustration s’amasse et quand c’est trop, tout ressort d’un coup et sans crier gare. Je suis incapable de dire stop parce que, paradoxalement, je sais qu’on attend de moi que j’accepte tout, que j’encaisse tout, et que je dise merci d’être arrivée jusque-là.
Aloé, femme noire, en surpoids, queer et pauvre, n’a pas toujours manqué d’estime d’elle-même. Mais d’innombrables regards, remarques, violences quotidiennes se sont chargés de lui attribuer une place et de lui faire comprendre qu’elle devrait s’en contenter. Loin d’accepter cette violence qu’il serait si simple de renvoyer, elle choisit d’aimer – car l’heure de l’amour a sonné.
L’Amour de nous-mêmes est le premier roman d’Erika Nomeni, afroqueer, autrice-compositrice, rappeuse et DJ. Elle vit et travaille à Marseille depuis 2016.
Editions Hors d’atteinte
Ce livre, sur lequel Hendrik Davi a travaillé pendant quinze ans, propose à la fois une vision d’ensemble de la situation dans laquelle nous sommes et une vision des futurs émancipateurs possibles vers lesquels nous pourrions tendre. Avec un point de vue original forgé par une formation de biologiste, un solide bagage philosophique, une expérience de syndicalisme militant et une pratique politique en tant que député, Hendrik Davi part des contradictions du système actuel pour dessiner un horizon écosocialiste lucide et désirable. Passant de la théorie à la pratique tout en prenant acte que nous sommes dans un moment de passation, il aborde enfin une stratégie concrète et amorce l’écriture d’une histoire plus apaisée et plus collective.
Editions Hors d’atteinte
Pour Suzanne
Léa, vingt-quatre ans, s’interroge sur ses origines familiales : elle a l’intuition que son grand-père n’est pas le père biologique de sa mère et s’attaque à un terrible secret. Elle initie alors une transmission familiale inversée, apporte des clefs à sa mère et sa grand-mère pour affronter la vérité.
À travers les voix de ces trois femmes, qui affrontent ensemble le pire qui ressurgit après des années de silence et de déni, c’est toute l’histoire d’une famille qui s’écrit enfin. Trois voix de femmes racontent la violence, le silence, l’impuissance face à l’inacceptable. Mais aussi l’amour qui les lie et la lutte pour se reconstruire, ensemble.
Editions Omniscience
La découverte de la Nature n’est jamais aussi immédiate, aussi attrayante, que lorsqu’on la parcourt à pied. Pour cette nouvelle édition, un nouvel itinéraire est proposé et des actualisations ont été réalisées. Les onze itinéraires pédestres de ce guide proposent la découverte d’un département dont la parenté des paysages que l’on y rencontre – et quels paysages ! ceux qui ont inspiré Van Gogh, Cézanne et même Picasso – et semblable à ceux de la Grèce, de la côte dalmate ou d’une partie de l’Italie. Cette similitude est due à une ossature de roches blanches et relativement dures, les calcaires. On y rencontre aussi des sols et des roches rouges, témoins d’un passé au climat bien plus chaud et plus humide. Enfin, au détour de vignes bien sympathiques, un ancien volcan. Ce département présente une richesse naturelle importante. En témoigne le nombre de structures de protection et de gestion : Parc national des Calanques, Réserves, Parcs naturels Régionaux. Partez donc découvrir ces massifs sous un ciel qui est le plus souvent d’un bleu d’une qualité rare.
Professeur émérite de l’université de Provence. Professeur de géologie et directeur du Laboratoire de Chimie et Environnement dans la même université de 1985 à 2000. Dès 1978, il participe à la création puis à la gestion de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence (RNNGHP). Membre des conseils scientifiques de Parcs et Réserves dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont celui du Parc et de la Réserve Géologique du Luberon et du Conseil Scientifique régional du Patrimoine nature (CSRPN). Auteur de 150 publications, d’ouvrages de diffusion scientifique et de cartes géologiques, dans la région et en Languedoc.
Editions Parenthèses
André Ughetto, poète, essayiste, revuiste depuis 1980, est né en 1942 à L’Isle-sur-la-Sorgue et vit entre Carro près de Martigues et cette jolie ville vauclusienne où il a fréquenté René Char. Longtemps professeur de Lettres à Marseille, il en partage pour notre plaisir les aventures littéraires. Jadis cinéaste, on le découvre aujourd’hui dramaturge. Cette première pièce publiée fait partie d’une tétralogie théâtrale à coloration historique.
Editions Wallâda
François Pétrarque, né en Toscane à Arezzo (1304), mort à Arqua, non loin de Padoue (1374) vécut longtemps en Avignon du temps où les Papes y avaient déplacé le « centre » de la chrétienté, Rome étant devenue pour eux trop dangereuse.
Quand il pouvait se libérer de ses fonctions auprès d’un cardinal italien de la Curie avignonnaise, Pétrarque allait chercher l’inspiration poétique et les souffrances de sa passion insatisfaite pour Laure dans le cadre sylvestre de Vaucluse et de sa claire fontaine. Ses travaux d’humaniste et ses poèmes prirent donc naissance sur la terre provençale et contribuèrent à ouvrir les voies de la Renaissance en Italie.
Cette pièce met en perspective la vie aventureuse du poète et les enjeux politiques qui en constituaient l’arrière-plan. Lesquels résonnent singulièrement avec nos préoccupations européennes actuelles de concorde, de paix sociale et de tolérance.
Editions Wallâda
Voici un retour inattendu de la littérature engagée, voire enragée, sur ce ton jovial et drolatique qui caractérise l’auteur. Car Bibi est un singe, un singe pas comme les autres : des savants, croyant bien faire, comme d’habitude, lui ont appris à parler. Catastrophe inévitable ; non seulement il se met à dire ce qu’il pense, mais on ne peut plus le retenir. Le verbe peut-il être explosif ? La réponse est oui.
Un conte voltairien, mais d’un Voltaire qui aurait fumé la moquette. Il prend la forme incandescente d’un monologue à bâtons rompus, conte-essai burlesque et bouffon questionnant la civilisation humaine, congédiant le bon goût, toutes les langues de bois, même la pensée universitaire, et conviant à cette farce jusqu’aux extraterrestres.
Editions Wallâda
Editions Wallâda
Devenus vivants, voici des mots mis en scène avec leurs multiples visages. Chacun fait des siennes… Malicieux, agressif, dramatique, émouvant, il te résiste, te séduit, t’inquiète. D’ailleurs, les mots s’entendent-ils entre eux ? C’est le bin’s.
« Certains mots vous reviennent de biais… A pas comptés… Traînant leurs pieds, ou un pied bot… Amitié ? des clous. Vont pas nous tendre l’autre joue ! D’autres, méfiants comme des teignes, y supportent pas qu’on les peigne, qu’on les teigne… Ils te secouent dans la figure leur chevelure, d’où s’échappera, si tu bouges pas, sa pluie d’étoiles. Pour naviguer à pleine toile, à bonne allure. Alors tu la fermes, hein le poète, même si c’est pas un’ sinécure, tu les respectes, tu les acceptes, les mots, même de profil, même de dos. »
Editions Yves Michel
Vivons-nous vraiment en démocratie ? L’impuissance des peuples face aux crises sociales, sanitaires et écologiques n’est-elle pas la conséquence d’un régime politique plus insidieux ? Ou, comment l’humanité, matériellement toute puissante, se retrouve piégée par son incapacité à se gouverner pour stopper la détérioration accélérée de sa situation ?
L’auteur identifie la forme inédite de pouvoir qui s’impose à nous depuis deux siècles comme une mercatocratie. Car c’est bien le mot approprié pour désigner le pouvoir du marché. La mercatocratie est encore un pouvoir social inégalitaire, abusif, comme tant d’autres auparavant, mais elle s’en distingue par son dynamisme propre. Elle peut à la fois s’étendre sur toute la planète et s’immiscer au plus intime des consciences. Elle s’affaire à dégrader les comportements humains, en bridant le rapport de l’individu à son désir, en rétrécissant sa vision du monde, en mutilant son temps vécu au point d’en faire une souffrance d’exister.