Luna débarque à Naples, contre son gré : son père est gravement malade. Sa ville natale ne lui a pas manqué. Trop de bruit, trop de désordre, trop…
À Milan, elle a refait sa vie : elle est artiste-peintre, est entourée d’amies précieuses – Francesca, Fatima et Alessandra – et a rencontré la personne qui fait battre son cœur. Ses repères sont là-bas, et non plus ici, à Napoli. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de ce père à qui elle n’a plus parlé depuis tant d’années ?
Au fil des jours, Luna va reprendre ses marques et marcher dans les pas de son enfance. Comment-a-telle pu se passer de Gina, sa cousine, un brin excentrique, toujours trop maquillée, et dont elle était inséparable petite ? Et oublier la générosité, la simplicité, le sourire des Napolitains – à l’instar de Filomena, la voisine de son père ? Surtout, elle redécouvre Naples, sa beauté, son Vésuve, ses pizza fritta, son idiome… et ses travers.
Le temps de son séjour, Luna apprendra qu’il y a des liens invisibles et profonds dont on ne peut se défaire, qui vous attachent à une terre à tout jamais, et qu’il faut parfois savoir y retourner pour pardonner, avancer et s’accepter.
Serena Giuliano est italienne mais a aussi quelques défauts. Elle écrit – en français – sur les réseaux et sur papier. Elle est l’autrice de Ciao Bella et de Mamma Maria.